C’est quoi le code de la rue

Qui a déjà entendu parler du code de la rue ? Tout le monde (ou presque) connaît le code de la route. Celui de la rue est beaucoup plus récent, inconnu de beaucoup et pourtant utilisé quasiment quotidiennement par une certaine catégorie d’usagers.

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Pour les usagers vulnérables

Le code de la rue a été engagé en 2006 (et confirmé par le décret n° 2008-754 du 30 juillet 2008), dans le but de créer des espaces sécurisants dans les centres-villes, pour les usagers vulnérables, comme les piétons et les cyclistes.

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Avant cette démarché, les usagers vulnérables n’étaient pas vraiment pris en compte dans les politiques de déplacement et de sécurité des déplacements.

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Le code de la rue a notamment permis de réduire la vitesse dans les villes.

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Exemples concrets de zones régis par le code de la rue

1. Aire piétonne

Zone où le piéton est roi, il est prioritaire sur tous les autres usagers de la route, excepté les tramways. S’ils sont autorisés à y circuler, les automobilistes, chauffeurs et cyclistes doivent rouler au pas, afin de ne pas mettre en danger les piétons.

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2. Zone 30

La vitesse des véhicules motorisés est limitée à 30km/h, afin de permettre aux usagers vulnérables de se déplacer plus en sécurité.

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3. Zone de rencontre

La zone de rencontre peut être empruntée par tous les usagers, toutefois comme sur l’air piétonne, le piéton est prioritaire et peut prendre toute la place s’il le souhaite. La vitesse y est limitée à 20km/h.

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Nombreuses sont les villes qui ont intégré ces zones à leurs infrastructures et dans leur politique d’aménagement du territoire, permettant des centres-villes plus apaisés et plus agréables à vivre.

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Objectifs du code de la rue

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Le code de la rue vise à redonner de la place aux usagers vulnérables, en mettant en place des dispositifs de ralentissement du trafic motorisé et en rappelant leur présence aux conducteurs.

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Il sert de cadre à la mise en place de signalisation et de règle de circulation permettant le déplacement de l’ensemble des usagers sur la voirie.

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Grâce à ce cadre, les usagers de la mobilité douce peuvent évoluer plus en sécurité, permettant une augmentation des déplacements doux et l’avènement d’une ville plus durable.

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